Archives de l’auteur : Hélèa Laroche

conte amérindien

Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s’était montré injuste envers lui : « Laisse-moi te raconter une histoire… 

Il m’arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n’en éprouvent aucun regret. Mais la haine t’épuise et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. 

J’ai souvent combattu ces sentiments. 

Il continua : »C’est comme si j’avais deux loups à l’intérieur de moi ; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsque c’est juste de le faire, et il le fait de manière juste. 

Mais l’autre loup, ahhhh…!  Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il n’est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. 

Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit. » 

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda : « Lequel des deux loups l’emporte, grand-père ? » 

Le grand-père sourit et répondit doucement : 

– « Celui que je nourris »

sortir de l’échec

L’âne au fond du puits

Un jour, l’âne d’un fermier est tombé dans un puits. 
L’animal gémissait pitoyablement, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que l’animal était vieux et le puits devait disparaître de toute façon, donc ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne. 

Il a demandé à tous ses voisins de venir l’aider.
Ils ont tous saisi une  pelle et ont commencé à enterrer l’âne dans le puits. 
Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. 
Puis à la stupéfaction de chacun, il s’est tu. 
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu’il a vu. 
A chaque pelletée de terre l’âne se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et remontait. 
Ainsi l’âne sortit du puits et se mit à trotter ! 

Si la vie t’engloutie de toutes sortes d’ordures, le truc pour te sortir du trou est de voir les choses sous un autre angle.
Vois chacun de tes ennuis comme une leçon qui permet de grandir. 

Nous pouvons sortir des puits les plus profonds.
Il ne faut jamais abandonner !
Secoue-toi et fonce !  😉

bébés philo

Dans le ventre d’une mère, deux bébés discutent.

– Bébé 1 : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
– Bébé 2 : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Nous sommes ici pour devenir forts et nous préparer pour ce qui nous attend après.
– Bébé 1 : Pffff… tout ça, c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement ! A quoi ressemblerait une vie hors du ventre ?
– Bébé 2 : Eh bien, il y a beaucoup d’histoires à propos de « l’autre côté »… On dit que, là-bas, il y a beaucoup de lumière, beaucoup de joie et d’émotions, des milliers de choses à vivre… Par exemple, il paraît que là-bas on va manger avec notre bouche.
– Bébé 1 : Mais c’est n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Tout le monde le sait. On ne se nourrit pas par la bouche ! Et, bien sûr, il n’y a jamais eu de revenant de cette autre vie… donc, tout ça, ce sont des histoires de personnes naïves. La vie se termine tout simplement à l’accouchement. C’est comme ça, il faut l’accepter.
– Bébé 2 : Eh bien, permets-moi de penser autrement. C’est sûr, je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler, et je ne pourrais rien te prouver. Mais j’aime croire que, dans la vie qui vient, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.
– Bébé 1 : « Maman » ? Tu veux dire que tu crois en « maman » ??? Ah ! Et où se trouve-t-elle ?
– Bébé 2 : Mais partout, tu vois bien ! Elle est partout, autour de nous ! Nous sommes faits d’elle et c’est grâce à elle que nous vivons. Sans elle, nous ne serions pas là.
– Bébé 1 : C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.
– Bébé 2 : Je ne suis pas d’accord, ça c’est ton point de vue. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… On peut sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie va commencer après l’accouchement…

vivre ?

AVOIR LE COURAGE DE VIVRE LA VIE QUE NOUS VOULONS VRAIMENT, PAS CELLE QUE LES AUTRES ATTENDENT DE NOUS…

«Vous êtes nés avec un potentiel. Vous êtes nés pour la bonté et la confiance. Vous êtes nés avec des idéaux et des rêves. Vous êtes nés pour accomplir de grandes choses. Vous êtes nés avec des ailes. Vous n’êtes pas faits pour ramper, alors ne le faites pas. Vous avez des ailes. Apprenez à les utiliser et envolez-vous.» Rumi

 
 

pluie

Il y a quelques temps j’avais reçu un message du Ciel (c’est le cas de le dire !) pour la pluie : 

BENISSEZ LA PLUIE, BENISSEZ L’EAU
l’eau, c’est la vie sur terre… chacun sait cela.
l’eau manque de reconnaissance, de notre part
l’eau manque d’amour, de respect de notre part
la pluie ? c’est la vie qui se donne partout sur la terre, mais c’est aussi les larmes, le trop plein…
là, il y a les larmes de notre terre-mère
qui souffre pour elle-même et pour tous les êtres en souffrance
ne maudissez pas cette pluie qui tombe à outrance, ne critiquez pas ces larmes, au contraire soignez-les 
avec une pensée de compassion pour toutes les blessures d’ici-bas qu’elle représente
maudire aggrave toutes les situations (c’est une sorte de magie noire, pourrait même dire les psy !)
Le contraire de mau-dire (mal-dire), c’est bé-nir (bien-dire).
C’est mettre une énergie positive puissante
bénissez la pluie, bénissez l’eau
merci