Corona, que veux-tu dire ?

Bonjour à toutes.s,

Je ne viens pas parler du côté médical-santé de cette situation mondiale, mais de ce qu’elle suscite au niveau personnel et collectif.

 D’un côté des peurs immenses (des égoïsmes, des catastrophes, du chômage, des violences…) mais de l’autre des prises de conscience importantes, du soutien (direct ou par internet), du partage, une certaine révolte (contre le manque de moyen du personnel médical, de l’hôpital, par exemple) et surtout, surtout, une envie d’un monde meilleur, pour tous

Comme si cette épidémie avait secoué les gens, leur donnant envie de vivre vraiment, de vivre mieux. Cela crée aussi un sentiment d’unité : c’est partout. Là autour de moi et c’est aussi mondial !

Est-ce que ce virus ne provoquerait pas une prise de conscience ? Dtrès nombreux médiums parlent ainsi d’une année charnière pour l’humanité.

Sortir de l’aveuglement de la société de consommation et de tous les égoïsmes et irrespects, qu’ils soient individuels ou collectifs, envers les plus démunis (que nous et notre société ignorons plus ou moins), les « sans pouvoirs » (dont les enfants et les femmes, bien souvent) ou les pays dits « pauvres » ?

Et cela me fait penser à  « l’allégorie de la caverne », de Platon (philosophe, né en 427 avant J.C.)

Le conte : 

Dans une « demeure souterraine », en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. 

Ils n’ont jamais vu directement la source de la lumière du jour, c’est-à-dire le soleil, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu’à eux. Des choses et d’eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos

Que l’un d’entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné vers la sortie, il sera d’abord cruellement ébloui par une lumière qu’il n’a pas l’habitude de supporter. Puis il souffrira de tous les changements. 

Si il résiste, il ne parviendra pas à percevoir ce que l’on veut lui montrer. Alors, soit il voudra revenir à sa situation antérieure, plus « confortable » à son avis (peureux). Soit il persiste et s’habitue. Il pourra voir « le monde supérieur », ce que Platon désigne comme « les merveilles du monde intelligible ». 

Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n’est qu’en se faisant violence qu’il retournera auprès de ses semblables, pour les inciter à sortir  eux aussi. Mais ceux-ci, incapables d’imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire, menaçant de le tuer.

L’allégorie de la caverne propose une réflexion sur le conditionnement des esprits.

Pour Platon, la condition première de l’humanité, c’est l’ignorance dont il faut se départir impérativement : produit de notre éducation et de nos habitudes, elle nous rend prisonniers des apparences.

Sortir de la caverne nécessite une ascension courageuse avec une progression prudente, car les yeux sont troublés par le passage de l’obscurité de la caverne à la lumière. 

Mais le philosophe voit que sa mission est de montrer aux prisonniers leur erreur, eux qui discourent sans fin sur les ombres, persuadés qu’elles sont la seule réalité. Il revient faire leur éducation. Lorsque l’homme s’évertue à partager son expérience avec ses contemporains, il se heurte à leur incompréhension, conjuguée à l’hostilité des personnes bousculées dans le confort illusoire de leurs habitudes de pensée.

Les chaînes représentent les croyances, certitudes, convictions, préjugés et autres a priori. La difficulté à rompre les chaînes est la métaphore de la difficulté de se défaire de ce qu’elles représentent.

Les prisonniers de la caverne représentent ceux qui préfèrent ne pas s’interroger ni remettre en cause un ordre établi, aussi inapte soit-il.

Platon met en évidence la difficulté des hommes à changer leurs conceptions des choses, leurs résistances au changement, ainsi que l’emprise des iées reçues. Il parle aussi de ne pas prendre pour vrai les préjugés formés par l’habitude. 

Les prisonniers pensent que les ombres sont la seule réalité…alors peut-être que ce que NOUS nous voyons actuellement n’est pas la simple ou seule réalité, qu’une réalité, hors de notre portée pour le moment, est en devenir ? (et il ne tiend qu’à nous de…)

Ici, la confiance en l’ Amour vrai, ce que certains appellent la foi, peut nous permettre de sortir des peurs, des préjugés et de la résistance au changement. 

Nota : La Foi au sens ésotérique, pas religieux, est l’accueil dans la grâce de la vérité révélée, qui « permet de pénétrer le mystère, dont elle favorise une compréhension cohérente ». 

Donc on pourrait dire c’est ce qui aide à l’éveil des consciences, cet éveil des consciences dont je vous ai souvent parlé car c’est de plus en plus ce que me demande les Etres de Lumière…

Est ce que nous allons oser sortir de nos cavernes ???

Je nous en crois capable ! Allons-y ! 

Amicalement 

Hélèa

http://www.reiki-ardeche-gard.fr/

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